Le vert est généralement rapportée à l’écologie. Littéralement, « green » signifiant « vert », et « tech » étant une contraction du mot « technologies », « Green tech » représente donc logiquement l’ensemble des technologies répondant aux enjeux écologiques actuels.

L’utilisation de la "technologie verte" aurait pour but de pallier aux effets de l’activité humaine néfastes sur l’environnement. Son processus de fabrication et son impact sont également pris en compte pour être qualifié ainsi. Les infrastructures d’approvisionnement en énergie renouvelable comme les éoliennes et les panneaux photovoltaïques en font partie en étant des modes alternatifs moins polluants que les combustibles fossiles. Les ioT (internet of Things) peuvent être considérés comme en faisant partie dans la mesure où il est incarné en outils à visée écologique. Dans le cadre d’une Smart city par exemple, les ioT intégrés à la ville oeuvrent dans ce sens. En quoi les Green Tech peuvent contribuer à faire d’une ville une smart city écoresponsable ? En effet, les ioT sont sous forme d’objets interconnectés facilitant les économies d’énergies, le contrôle de la qualité de l’air par le suivi du niveau d’émission de CO² dans l’air. Ils aident à lutter contre le gaspillage d’eau ou d’électricité par exemple et en faveur de la récolte des déchets entre autres (cf. Projet d’illustration sur Illustrator avec une ville sans ioT et une ville avec). La Smart city est une ville ‘’intelligente’’, car efficace dans sa gestion, soucieuse d’améliorer la vie de ceux qui l’occupent et respectueuse du milieu qui l’entoure. Les principales préoccupations de la Smart city sont : Mobilité, Société, Qualité de vie, Economie, Gouvernance, Environnement.

Ses intérêts sont proches de la green tech qui traite son volet écoresponsable, dont les piliers sont la Transition écologique, les énergies renouvelables et le Développement Durable.

La Smart city intègre donc par définition la dimension écoresponsable dans son fonctionnement. Pour cela elle assimile des systèmes de fonctionnement et d’informations en son sein par des infrastructures et outils de contrôle connectés entre eux. De cette façon une ville peut se transformer en ville écoresponsable, abritant des habitants au mode de vie durable rendu possible par ces installations. Des tests ont été réalisés au Japon (Yokohama, Kitakyushu, Toyota et Keihanna), en Chine, en Europe, ainsi qu’aux Etats-Unis sur des villes de différentes échelles. Ces villes ont été des expérimentations s’appuyant sur les objectifs du développement durable.

Mon projet d’illustration symbolise une ville en transition avant transformation en smart city écoresponsable (barre de chargement). Nous voyons la ville avant et après cette transition écologique. La seconde ville utilise les ioT pour fonctionner. De gauche à droite, nous pouvons observer : Une poubelle de recyclage connectée, géolocalisée près de chez soi grâce à une application . Un QR code affiché dessus permet de vérifier quels types de déchets nous devons y mettre. Ensuite, un potager urbain sur le toit de l’immeuble connecté d’à côté est sous biosurveillance, grâce à ce système il est possible de connaître le taux d’irrigation des sols ou encore la qualité de ses nutriments. Deux tours incluant des bureaux sont connectées entre elles pour se transmettre leur surplus d’énergie électrique. Les lieux de culture sont équipés de la wifi également pour proposer de nouvelles expériences aux habitants. Les habitations sont toutes approvisionnées en énergie renouvelables, que ce soient par leur équipement en panneaux solaires que par un acheminement d’énergie électrique depuis des éoliennes implantées localement. Les habitants ont d’ailleurs l’habitude de veiller par le biais d’une application mobile sur leur consommation d’eau et d’électricité, indispensable également pour la domotique de leur logement. Une mutualisation des savoirs sur la Nature est disponible également sur une application proposée par la ville afin de préserver l’environnement et développer la biodiversité. Nous avons également accès, en plus de la connaissance des plantes, à leur état en temps réel (floraison, état suivant saison, maladies, etc). L’émission de CO² des industries sont contrôlées pour limiter leur production journalière suivant un seuil maximal. Des stations de contrôle de l’air sont disposées à différents endroits de la ville afin de vérifier sa qualité et procéder à des ajustements des activités de la ville en fonction des résultats. En suivant, nous trouvons des transports en communs, des bus précisément, détectés par un lampadaire de la smart city. Celui-ci s’allume au moment où il analyse un mouvement dans la rue. Il est aussi alimenté par les énergies renouvelables de la ville. 

C’est l’illustration d’une ville idéale. Cependant, les ioT demandent l’extraction de métaux rares qui viennent à manquer. La question qui se pose serait alors : Pourquoi ne pas élargir ces technologies écoresponsables à celles des low tech pour une smart city écoresponsable ? Les low tech sont l’ensemble des processus systémiques respectueux de l’environnement, ne demandant pas de composants électroniques. Il serait pertinent de s’y intéresser pour compléter et faire évoluer l’idée que nous nous faisons de la smart city vers une ville réellement moins impactante sur l’environnement. Aussi, ces diverses technologies, tout autant que la conception d’une smart city, offrent des perspectives d’emploi et de nouvelles activités foisonnantes pour l’avenir.

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Outil utilisé : Illustrator, After Effects

Sources : 

https://www.discoverthegreentech.com/definitions/definition-greentech/ 

Site du Low tech lab

‘’Découvrez la green tech’’, https://www.discoverthegreentech.com/

‘’Greentech’’ sur le site infonet

‘’GreenTech’, la tech pour sauver la planète’’, Forbes

‘’Greentech : l’innovation technologique au centre des enjeux écologiques’’, site les Echos solutions

‘’Green tech - Technologie verte’’, site The Green Link

‘’Comprendre les greentech en une infographie’’, bpifrance

‘’La GreenTech, une industrie pour changer le monde’’, Welcome to the jungle