Les 4 tendances du retour au bureau
La fin de l’été sonne l’heure du retour au bureau, qu’il soit à temps plein ou à temps partiel ! Les environnements de travail ont considérablement évolué au cours des dernières années, accélérant les transformations immobilières et humaines et laissant apparaître de nouvelles tendances à ne pas négliger. Mais quelles sont ces tendances qui façonnent les nouveaux environnements de travail?
LE « QUIET QUITTING », UNE TENDANCE CONTAGIEUSE
Alors que les entreprises essuient encore les conséquences de la grande démission, le« Quiet Quitting »leur donne du fil à retordre. Quarantaine, chômage partiel, inflation… Tant d’éléments qui ont poussé les collaborateurs dans un état de pré-burn out. C’est à ce moment que la tendance de la démission silencieuse a fait son entrée dans les entreprises :les heures supplémentaires se font rares, les communications avec les équipes sont limitées et le sentiment d’appartenance est au plus bas. En somme, les collaborateurs cessent de faire « l’extra mile ». Cette nouvelle tendance peut être considérée comme une nouvelle façon de parler d’un concept ancien et bien connu : le désengagement des salariés. Une attention particulière doit donc être apportée à ce phénomène, et ce pour une raison simple :le « Quiet Quitting» est contagieux : un collaborateur désengagé met en effet à risque la motivation de l’ensemble de son équipe. Ce phénomène met en lumière la nécessité de flexibiliser le management, de créer un environnement de confiance et de sensibiliser les managers au feedback et à l’expression de la reconnaissance. En parallèle, le suivi de la motivation et de la charge mentale est plus que jamais nécessaire, afin de ne pas voir l’ensemble des « Quiet Quitters » quitter définitivement l’entreprise.
L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL « RESPONSIVE »
L’ère de l’espace de travail unique est bel et bien révolue. Exit les zones de pause clichées et bureaux génériques. Les collaborateurs d’une entreprise, premiers consommateurs de l’environnement de travail, n’ont pas les mêmes besoins que ceux de l’entreprise voisine. Le nerf de la guerre réside dans la capacité à créer un environnement de travail dit « responsive ». Le lieu de travail doit à présent s’adapter à ses résidents et non l’inverse. Les collaborateurs sont consultés afin d’avoir une meilleure compréhension de leurs besoins et de leurs attentes en termes d’environnement de travail. C’est grâce à ces informations, propres à chaque entreprise, qu’un environnement de travail« responsive »peut voir le jour. Cet espace de travail d’un nouveau genre est également conditionné par la capacité de l’entreprise à mettre en place les bons outils numériques pour en faciliter son utilisation quotidienne. L’ensemble de ces éléments permettront d’optimiser les différents espaces de travail, tout en décuplant l’expérience collaborateur. Quoi de mieux pour rendre les jours en présentiel plus agréables ?
LA MULTIPLICATION DES ESPACES DE TRAVAILSATELLITES
En plus d’avoir démontré l’efficience du télétravail, la pandémie a mis en lumière le besoin de créer des espaces de travail satellites. Bureaux annexes de l’entreprise, espace de coworking ou encore tiers lieux, les espaces de bureau satellites ont le vent en poupe. Avec la grande migration des collaborateurs, l’entreprise fait face à un dilemme de taille. Laisser s’envoler ses talents ou flexibiliser sa façon de travailler. Ainsi, entre télétravail, espaces de travail satellite et siège social, les collaborateurs trouvent un équilibre efficient et plus flexible. L’un des avantages non négligeables de ces espaces en dehors du bureau réside dans la réduction du temps de trajet des collaborateurs. Plus encore, ces espaces offrent un changement d’environnement identifié comme nécessaire à la productivité et à la motivation des collaborateurs sur le long terme. En plus de fidéliser les collaborateurs déjà présents dans l’entreprise, la mise en place de bureaux satellites apparaît comme un élément notable d’amélioration de la marque employeur.
L’ÉMERGENCE DU « WORKATION »
« Workation », contraction de « work » (travail) et « vacation » (vacances), est une tendance mise en lumière pendant la pandémie et déjà largement pratiquée par les freelances. Cette nouvelle pratique pousse les murs du bureau en créant des temps de travail... sur son lieu de vacances. Sans aucune surprise, les collaborateurs sont séduits à l’idée de surfer le matin et télétravailler le reste de la journée. L’alliance entre les temps de travail et les temps de plaisir s’avère possible et même positive pour leur productivité. En 2022, il n’est pas rare de voir des collaborateurs s’envoler sur une île tropicale ou encore à la campagne pour mêler l’utile à l’agréable. Les temps difficiles des deux années passées auront prouvé une chose :le travail n’est pas dépendant du bureau mais bien de la technologie !Tout lieu disposant d’une connexion Wi-Fi efficace est alors considéré comme un bureau potentiel. Bureau potentiel certes, mais pas définitif pour autant ! Le bureau devient le lieu de la collaboration quand le télétravail (de la maison ou d’ailleurs) devient une pratique propice à la productivité et à l’équilibre entre la vie professionnelle et vie personnelle.
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