C'EST PAS SON GENRE
JEU DE CARTES
C’est pas son genre est un jeu de cartes initiant le.a joueur.se à la multitude d’identité de genre et des pronoms existants. Celui-ci se déroule durant l’évènement Point de rencontres du Planning Familial incitant les personnes issues de la communauté LGBQ+ et leurs proches à y participer.
Comme sujet de mémoire de fin de formation, j’ai choisi l’identité de genre, qui de prime abord semble être assez vaste. Je me suis alors interrogée sur comment le design graphique échappe-t-il à ces injonctions, ou les relaie-t-il ? Peut-il participer à nous émanciper de la binarité des genres ? De quelle façon le graphisme peut-il favoriser la remise en cause de ces normes, et ainsi produire des représentations plus inclusives ?
Ce sujet m’a permis d’aborder les stéréotypes de genres, les nouveaux genres et le militantisme queer.
Mon jeu est interactif et initie à l’identité de genre ainsi qu’à l’écriture inclusive. Le commanditaire de ce projet est le Planning Familial pour l’évenement Point de rencontre. Cette association militante défend le droit à la contraception, à l’avortement, reconnaissant la multitude de genres et sexualités.
Encore aujourd’hui, il y a peu de graphistes engagés pro-LGBTQ+ surtout pour les personnes transgenres.
Ce jeu a comme objectif de sensibiliser les adolescents et les jeunes qui s’interessent à l’identité de genre ou se questionnent. Sachant que l’adolescence est une période où on se recherche, il y a énormément de remise en question sur qui nous sommes.
Les objectifs de mon jeu est premièrement d’apporter un réel soutien et une visibilité pour que les personnes non-binaires soient perçues comme des genres à part entière. Je voulais créer un jeu qui dégage l’idée que chaque personne est différente au-delà de son genre et que ce n’est plus censé être un sujet tabou.
Les joueurs sont répartis en groupe de 4 ou 6 avec 1 maître du jeu. Le maître du jeu pioche une carte personnage, lit les réponses des 3 questions qui varieront en fonction des personnalités des cartes.
Quels sont les pronoms du personnage ?
Quel est son identité de genre ?
Quel est son rôle de genre ?
Les joueurs doivent alors retrouver les modules correspondants aux différentes réponses en fonction des questions qui se retrouveront sur la table. Le but du jeu est alors de recréer le symbole de la personnalité LGBTQ+ (exemple : Hunter Schafer, Alan Turing ou encore Ashnikko) le plus rapidement possible.
Iels doivent alors créer le symbole en superposant trois formes aux trois couleurs en fonction de la description. Il y a aussi des cartes qui expliquent différents termes mais aussi la biographie des personnages, ce qui permet de rendre le jeu encore plus éducatif, et de partager différentes connaissances au sein d’un groupe.
J’ai réalisé la plupart de mes cartes à partir de papier brillant 250 grammes les autres cartes en superposition sont en Rhodoïd. J’ai aussi réalisé trois affiches et un flyer pour la communication de l’évènement.
Pour la création de ces formes, j’ai repris les formes déjà existantes dans les drapeaux des identités de genres afin de m’éloigner des stéréotypes binaires (carré=homme/cercle=femme) tout en gardant une certaine logique. J’ai repris alors la forme du cercle évidé au centre du drapeau non binaire et l’ai scindé pour créer justement une binarité. Et ensuite je les ai décliné pour les autres genres.
Les formes sont en produit avec des couleurs secondaires qui créer par la superposition des couleurs primaires.
Les formes sont en produit avec des couleurs secondaires qui créer par la superposition des couleurs primaires.
Concernant les couleurs, j’ai également repris celles déjà existantes aussi dans les drapeaux de la communauté LGBTQ+ car dans chaque drapeau d’identité de genre ou d’orientation sexuelle, ce sont des couleurs qui sont récurrentes et que j’ai utilisé en dégradé pour montrer cette fluidité entre deux couleurs qui en créer une nouvelle.
